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Qu'est-ce que la décarbonation et pourquoi elle s'impose à tous ?

En décembre 2015, la COP21 à Paris a marqué un tournant historique en débouchant sur l'adoption par tous les membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC) d'un accord sur la limitation de l'empreinte carbone.

À ce jour, 197 pays ont convenu de réduire progressivement l'utilisation des combustibles fossiles et les émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone nette d'ici 2050 et maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2 °C d'ici 2100.

Quand on veut, on peut (?)

Pourtant, malgré les politiques climatiques volontaristes, le compte n'y est toujours pas. 

L'ONG Climate Action Tracker a récemment publié un rapport révélant que les trajectoires prises par les pays signataires sont insuffisantes pour atteindre l'objectif des 2°C.

 Cela dit, tout espoir n'est pas perdu. 

Pour maintenir le réchauffement climatique à des niveaux supportables, notre priorité est la décarbonation de nos sociétés. 

  • Qu'est-ce que la décarbonation ?
  • Comment cela se manifeste ?
  • Comment pouvons-nous l'atteindre ? 

Nos pistes de réponses 👇

 

qu'EST-CE QUE LA décarbonation?

La décarbonation (également appelée décarbonisation) fait référence au processus de réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) résultant de l'activité humaine dans l'atmosphère.

L'objectif de la décarbonation est, à terme, d'éliminer les émissions de dioxyde de carbone en réduisant progressivement la consommation d'énergies primaires. 

Pour atteindre la neutralité carbone (référentiel net zéro), il faut repenser la façon de produire et de consommer de l'énergie et opérer un changement radical vers les énergies renouvelables et les sources d'énergie à faible émission de carbone. 

 

Pourquoi la décarbonation des économies devient urgente

Pour assurer une certaine stabilisation climatique tous les experts sont d'accord pour dire que la décarbonation est la solution.  

Or, nous sommes déjà en retard par rapport aux objectifs fixés en 2015, et nos politiques actuelles conduiraient, dans le meilleur des cas, à une augmentation de 2,1 °C et, dans le pire des cas, à une augmentation de 3,9 °C 🌡️

 

Les engagements des accords de paris

 

Cette situation est assez alarmante.
La dernière fois que la température moyenne mondiale était supérieure de 2 °C, le niveau moyen de la mer se trouvait à plus de 6 mètres au-dessus de son niveau actuel.

Avec une augmentation de 3 °C (la moyenne vers laquelle nous nous dirigeons), des villes comme Miami, Shanghai, Osaka ou Rio de Janeiro finiront sous l'eau. Cela implique qu'environ 275 millions de personnes dans le monde devraient être déplacées pour échapper aux inondations.

En France, la décarbonation est en cours, même si elle est encore trop timide.  Les émissions de CO2 ont reculé de 9 % sur le territoire entre 2009 et 2020 (de 431,3 millions de tonnes de CO2rejeté en 2017, le volume est passé à 395,7 tonnes en 2020).

Plusieurs trajectoires sont sur la table 

Le Groupe d'experts intergouvernemental du GIEC a généré 5 trajectoires possibles - les scénarios RCP (Representative Concentration Pathway) pour anticiper les effets de nos émissions de carbone sur les températures globales de la Terre :

  • RCP8.5: ce scénario décrit le résultat probable si nous ne faisons pas d'efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • RCP6 et RCP4.5 : ces deux scénarios décrivent ce qui pourrait arriver si nous ne pouvons pas agir assez vite. Selon les derniers rapports, nous nous situons actuellement entre les scénarios 6 et 4.5.
  • RCP2.6 : c'est le seul scénario où les objectifs de l'Accord de Paris sont atteints. Suivre cette voie signifie ramener les émissions nettes de CO2 à zéro, ou en dessous de zéro, peu après 2050.

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Source : SVT au lycée

 

Le cabinet de conseil et d’audit PwC qui a mis au point l'indice Net Zero Economy indiquait dans son rapport de 2021 qu’un taux de décarbonation annuel de 12,9% était nécessaire pour réduire de moitié les émissions mondiales d’ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cette trajectoire est selon eux celle qu'il faut suivre pour remplir l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris et éviter un changement climatique aux conséquences désastreuses.

Comment pouvons-nous échapper au scénario catastrophe ?

La production et la consommation d'énergie est responsable de 70% des émissions de GES. 

Les efforts sont particulièrement importants à faire pour l'industrie, qui est la plus gourmande en énergie. Elle est - à elle seule - responsable de 1/5e des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le plan de décarbonation de l'industrie française prévoit de baisser de 20 % sa consommation d'énergie par tonne produite.

Deux leviers majeurs existent pour réduire les émissions : 

  • Baisser le niveau de consommation de l'énergie
  • Réduire la part des énergies fossiles 

La maitrise de la consommation d'énergie est le premier levier de politique énergétique à activer : la sobriété et les gains d'efficacité.

Selon la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) proposée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, la neutralité carbone exige une forte électrification dans tous les secteurs. 

L'électrification des usages permet de : 

  • se débarrasser des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon)
  • réduire les émissions de CO2
  • diminuer la dépendance aux importations (Russie, USA, etc.)

Il se trouve que Virta peut contribuer à la décarbonation en améliorant la façon dont nous produisons, stockons et distribuons électricité. On vous explique 😎

Quand les énergies renouvelables rencontrent la mobilité électrique

Nous comptons de plus en plus sur les énergies renouvelables et les sources d'énergie à faible émission de carbone pour alimenter nos villes, nos usines et nos véhicules. 

Mais elles comportent leur lot de risques liées à leur variabilité. En effet : 

  • comment les éoliennes peuvent-elles produire de l'énergie lorsqu'il n'y a pas de vent ?
  • comment les panneaux solaires peuvent-ils répondre aux demandes d'énergie pendant la nuit ?

Une partie de la solution réside dans la façon dont nous stockons l'énergie et la renvoyons au réseau pour assurer un flux sûr et constant.

3 piliers decarbonation

Les véhicules électriques = batteries sur roues

Lorsque suffisamment de véhicules sont branchés, on peut les utiliser pour alimenter et stabiliser le réseau.

Avec l'utilisation d'infrastructures de recharge intelligente de véhicule et de nouvelles technologies comme le V2G (vehicle-to-grid), il est possible désormais de charger ou décharger les batteries EV connectées au réseau en fonction des besoins momentanés et, par conséquent, réduire drastiquement les risques de pénurie.

Y aura-t-il suffisamment de véhicules électriques pour soutenir notre système énergétique ? La réponse est oui. Les estimations actuelles montrent qu’il y aura entre 145 et 230 millions de VE en circulation dans le monde en 2030, représentant environ 32 % de la part de marché totale des ventes de voitures neuves.


Ces prévisions ne prennent pas en compte la réglementation européenne interdisant notamment la vente des véhicules thermiques dans le cadre du Fitfor55 et du Paquet Climat.

Ces objectifs incluent aussi la réduction de 55% des émissions de tous les véhicules légers et poids lourds d'ici 2030.

FAITES PARTIE DE LA SOLUTION : INVESTISSEZ DANS LA RECHARGE INTELLIGENTE DE VE 

Les trois piliers de la décarbonation — électrification, électricité zéro-carbone et efficacité énergétique — s'entremêlent et se soutiennent mutuellement. 

Bien sûr, les transports  - et la mobilité électrique - ne sont qu'une pièce d'un puzzle complexe, mais ils sont essentiels pour réussir cette transition ! 

Apprenez-en plus sur nos services de recharge intelligente de véhicules électriques et contribuez à bâtir un avenir plus sûr et plus vert grâce à la mobilité électrique. 

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